Le sommeil des enfants: comment éviter mes erreurs

Le sommeil des enfants: comment éviter mes erreurs

Dans mon parcours de parentalité, j'ai découvert la chambre familiale, améliorant le sommeil de mon enfant et le nôtre.

Voici comment j'ai déconstruit les mythes sur le co-dodo et renforcé notre lien familial!

La parentalité, c'est comme un marathon pour lequel on ne s'est jamais vraiment entraîné. Si quelqu'un vous avait dit qu'un petit être d'à peine quelques kilos vous donnerait des nuits blanches dignes de vos années d'université, auriez-vous cru cette personne ?

J'étais ce parent naïf, croyant que les berceuses et la douce lumière de la veilleuse feraient le travail.

Je pensais naïvement que mon expertise en siestes du dimanche après-midi me préparait à endormir mon enfant.

La réalité ?

Des heures dans la chambre de bébé à tester toutes les méthodes d'endormissement possibles, des chants mélodieux aux mouvements rythmiques, en espérant que l'une d'elles serait la clé magique.

Ces réveils nocturnes, cette danse délicate pour éviter de marcher sur une peluche qui couine, ces regards épuisés au petit matin... Vous connaissez la chanson, n'est-ce pas ?

Mais chaque tempête a son arc-en-ciel, et le mien s'appelle la chambre familiale.

Après tous ces essais et erreurs, après avoir navigué à travers un océan d'opinions et de jugements, j'ai découvert le havre de paix de la chambre familiale.

Oui, cette pratique souvent stigmatisée ou incomprise, s'est avérée être notre bouée de sauvetage.

En m'ouvrant à cette idée, j'ai non seulement amélioré le sommeil de mon enfant, mais aussi le nôtre.

Et le plus important ?

Nous avons trouvé une solution qui résonne avec nos besoins et nos valeurs, nous permettant de naviguer avec confiance dans cette grande aventure qu'est la parentalité.

Les nuits blanches et les sournoises pointes des pieds

Avez-vous déjà joué à ce jeu où vous essayez de vous faufiler hors de la chambre de bébé, en marchant aussi discrètement que possible, tout en évitant tous les jouets qui traînent?

C'est un peu comme un épisode de Mission Impossible, où au lieu de sauver le monde, vous essayez de sauver quelques heures précieuses de sommeil. Croyez-moi, je suis devenu un expert de ce sport nocturne.

Au début, mon épouse et moi pensions que c'était juste une phase.

"Ça passera", se disaient les optimistes en nous.

Mais au bout de quelques semaines (qui semblaient être des années), la réalité nous a frappés en pleine face.

Ce n'était pas une phase.

C'était notre nouvelle normalité.

Les réveils nocturnes étaient comme ces alarmes de voiture qui se déclenchent au beau milieu de la nuit – imprévisibles, bruyants et totalement ingérables.

Je peux encore me remémorer ces longues heures à bercer, chanter, marcher de long en large, tout en espérant que cette fois serait la bonne.

Et après une éternité, quand ses petits paupières commençaient enfin à se fermer, c'était le moment de l'épreuve ultime: quitter la chambre sans faire de bruit.

Sauf que, apparemment, chaque joint de mon corps avait décidé de former un orchestre et de jouer la symphonie des craquements au pire moment possible.

C'est là que les pointes des pieds sont entrées en jeu.

Je peux vous dire que si la marche silencieuse sur la pointe des pieds était une discipline olympique, je serais médaillé d'or.

Malheureusement, même avec toute ma discrétion, il y avait toujours cette petitechose, ce jouet sournois abandonné sur le sol, qui sabotait ma mission. Et devinez quoi? Retour à la case départ.

À ce stade, je me demandais si j'allais devoir vendre un organe pour embaucher une baby-sitter pour la nuit. Mais, comme pour tout, la vie nous offre des solutions quand on s'y attend le moins... et la mienne est venue sous la forme d'une solution ancestrale: la chambre familiale.

Chaque parent a ses batailles, et si la vôtre ressemble à mon épopée du sommeil, sachez que vous n'êtes pas seul.

Mais aussi, que la solution pourrait être juste sous votre nez, ou plutôt, juste à côté de votre lit.

Le jour où ...

Ah, le cododo! Ce mot que, dans le passé, je prononçais avec le même dédain qu'une commande de jus de kale dans un fast-food. "Quoi, partager le lit avec mon bébé? Et m'empêcher de me tourner comme un ventilateur toutes les nuits? Pas question!"

Mais oh, comme les choses peuvent changer.

Le cododo est un peu comme ce vieux jean au fond de votre armoire.

Vous savez qu'il est là, mais vous ne voulez pas vraiment le sortir et l'essayer.

Pourtant, quand vous le faites, c'est le confort à l'état pur.

La chambre familiale, où tout le monde dort ensemble, est venue à nous comme une révélation nocturne.

Avant de la découvrir, nous naviguions dans un océan de doutes et d'incertitudes.

C'était comme si chaque soir, nous embarquions pour une mission en territoire ennemi, sans carte ni boussole.

Les réveils nocturnes étaient nos assaillants imprévisibles, et nos tentatives désespérées de rendormir notre petite étaient des batailles perdues d’avance.

Puis un jour, lors d'une de mes visites nocturnes habituelles sur les forums de parents épuisés, j'ai trébuché sur le concept de chambre familiale.

La co-sleeping (ou co-dodo) est la normalité pour de nombreuses cultures à travers le monde.

C'était comme une révélation, un rayon de lumière dans notre nuit sombre (et constamment interrompue).

Alors, nous avons décidé d'essayer.

Nous avons réarrangé la chambre : notre lit parentale et son lit à elle pas loin du notre (chacun son confort).

La première nuit dans notre nouvelle configuration a été une révélation.

Notre fille semblait rassurée par notre présence, et nous avons découvert ce que c'était que de dormir plus de trois heures d'affilée.

C'était magique.

La différence était comme entre le jour et la nuit, littéralement.

 

Plus de missions nocturnes périlleuses. Plus de spectacles de craquements articulaires involontaires. Juste du sommeil, doux et réparateur.

La chambre familiale n'était pas seulement une solution au problème du sommeil de notre fille.

C'était une réponse à nos inquiétudes, nos anxiétés, et notre épuisement. Et le plus drôle dans tout ça?

Les sceptiques qui nous entouraient ont commencé à voir la transformation et à poser des questions. C'était comme si nous étions devenus les ambassadeurs involontaires du co-dodo dans notre cercle social.

Oui, le voyage du sommeil autonome à la chambre familiale a été une aventure, avec ses hauts et ses bas.

Mais quand je regarde en arrière, je me dis que chaque étape nous a menés là où nous devions être, dans une chambre paisible, avec une petite fille paisible. Et, bien sûr, deux parents beaucoup, beaucoup plus reposés.

Chambre familiale, mythes et réalité

La chambre familiale est, pour certains un tabou, une hérésie du sommeil.

Pour d'autres, c'est une oasis d'amour et de connexion. J'ai moi-même été pris dans ces tornades d’opinions divergentes.

Permettez-moi de partager une anecdote qui, j'espère, vous fera sourire autant qu'elle m’a fait réfléchir.

Il y a quelques années, lors d'un dîner entre amis, j'ai évoqué, non sans une pointe de fierté, notre choix de la chambre familiale.

La réaction a été... disons... mémorable. Mon ami Thomas, tout en recrachant presque son vin, m'a lancé : "Quoi ?! Tu veux dire que ton enfant dort avec vous ? Mais... et ta vie privée ? Et son indépendance ? Il va finir par dormir avec vous jusqu'à ses 18 ans !"

J'ai souri, comprenant la véritable inquiétude derrière ses mots.

C'est un mythe répandu : en optant pour la chambre familiale, on sacrifierait notre vie de couple, et on empêcherait nos enfants de grandir en toute indépendance.

Mais ce n'est pas tout !

Qui n'a jamais entendu que cela ne faisait que renforcer les caprices ?

Ou encore, que cela empêchait l'enfant d'apprendre à s'auto-apaiser ?

Maintenant, plongeons dans la réalité.

D'abord, et c'est crucial, chaque famille est unique. Si la chambre familiale renforce le lien d'attachement entre l'enfant et les parents, c'est une victoire.

De nombreuses études montrent que les enfants qui partagent une chambre familiale ont souvent une meilleure estime d'eux-mêmes et sont plus équilibrés.

Quant à la vie de couple, elle se réinvente, s'adapte, et non, elle ne se résume pas uniquement à la chambre à coucher.

Et pour ce qui est de l'indépendance, elle se construit sur la sécurité affective, la confiance, et non sur la distance physique.

Le plus inspirant dans tout cela ?

En choisissant la chambre familiale, vous choisissez d'écouter votre cœur plutôt que les "on-dit".

C'est un acte d'amour audacieux, plein d'intuition et de confiance.

Vous avez besoin d'un conseil personnalisé ?


Les petits moments qui font la différence

Allons droit au but : être parent, c'est parfois comparable à un sport extrême.

Entre les nuits courtes, les défis éducatifs et les inquiétudes constantes, on a vite fait de se sentir dépassé.

Pourtant, en dépit des embûches, il y a ces petits instants de bonheur pur qui changent tout.

Vous savez, ces matins où votre réveil, ce n'est pas une alarme stridente, mais un petit être qui vous chatouille le nez ou vous tire gentiment la joue pour que vous ouvriez les yeux.

Ces moments où, dans le calme de la nuit, vous entendez la respiration paisible de vos enfants et vous réalisez, malgré la fatigue, que c'est le son le plus rassurant au monde.

Oui, on a fait des erreurs. Oui, on a tâtonné.

Mais le chemin qu'on choisit comme parent est personnel, unique.

Et quand bien même nos choix ne sont pas toujours compris ou acceptés par tous, ce qui compte, c'est ce qu'ils apportent à notre famille.

La chambre familiale, le cododo, qu'importe le nom.

L'important, c'est ce que ça nous a apporté : plus de proximité, plus de moments partagés, plus de rires (et parfois plus de pieds dans le visage, il faut l'avouer).

Donc, à vous, parents qui lisez ceci, ne vous mettez pas trop la pression.

Votre chemin est le bon tant qu'il est tracé avec amour et respect pour vos petits.

Et n'oubliez pas de profiter de ces moments magiques, même s'ils sont entrecoupés de genoux qui craquent et de rires à 3h du matin.

Après tout, c'est ça, la magie de la parentalité.

Finalement, en tant que parents, nous sommes tous dans le même bateau.

Ou devrais-je dire, dans le même lit douillet ? Alors, chers parents, que vos nuits soient paisibles, que vos rêves soient doux, et que vos genoux restent silencieux.

Naturellement,

Mauro 🌱

    L'auteur : mauro maza

    Naturopathe spécialisé en pédiatrie

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